PÉTITION "POUR UN AIR PUR À VAL-DAVID"
Signer la pétition pour une réglementation claire sur la combustion du bois résidentielle, commerciale, intérieure et extérieure, puisque les élus municipaux ont le pouvoir d’adopter ou d’amender des règlements locaux, comme plusieurs autres municipalités l'ont déjà fait au Québec. Les élus agiront s'ils sentent que la population est derrière eux.
Partager l'information sur ce site pour sensibiliser la communauté.
Si vous voulez vous impliquer d'une quelconque façon (nous honorerons toute implication, quelle soit petite ou grande) et être mis.e en lien avec d'autres, nous écrire à l'adresse suivante: isqavd@gmail.com
Initier des actions de mobilisation à Val-David (se réunir en groupe, convoquer une rencontre entre citoyen.ne.s sensibles à cette situation, développer un réseau de communication, aller en groupe au Conseil de Ville, écrire ou appeler les élus, parler aux médias, etc.).
Installer un capteur PurpleAir chez soi, si possible, pour enrichir la collecte de données et mieux comprendre la répartition de la fumée dans le village (centre vs périphérie vs hauteurs, etc.).
Surveiller la qualité de l’air (en temps réel via le site et les alertes) et adapter ses activités (par ex. éviter de faire un jogging intense ou du ski de fond lors d’un pic de pollution au-dessus de 100 AQI US).
Améliorer l’efficacité énergétique de sa maison, réduire la consommation de bois et envisager des solutions alternatives. Considérer le chauffage au bois comme système de chauffage d'urgence seulement.
Quand la qualité de l’air extérieur est mauvaise, réduire l’infiltration d’air pollué en limitant l’utilisation de la hotte de cuisine et des ventilateurs de salle de bain, car ils créent une pression négative et aspirent l’air extérieur. Si vous avez un échangeur d’air, l'utiliser en mode recirculation avec un filtre HEPA peut améliorer la qualité de l’air intérieur. L'utilisation de purificateurs d'air peut aussi être efficace.
Déménager du noyau villageois pour aller s’installer en forêt ou sur une montagne, car cela contribue à l’étalement urbain, ce qui ne fera qu'aggraver d'autres problèmes (trafic et manque de stationnement, enjeux environnementaux, perte de vitalité urbaine, etc.). L'idée est de densifier le centre tout en réglementant la fumée.
Croire que la fumée de bois est « naturelle » et moins nocive que d’autres sources : de nombreuses études démontrent clairement la toxicité des particules fines issues de la combustion du bois, parfois plus que les émissions industrielles (en hiver). De plus, en plus des particules fines, la fumée de la combustion du bois contient plusieurs autres éléments toxiques pour les humains dont notamment les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les COV, entre autres le benzène et le formaldéhyde.
Minimiser le problème. Les données indiquent que c’est un phénomène récurrent et particulièrement important à Val-David. Les choses n'iront pas mieux d'elles-mêmes, et risquent plutôt de s'intensifier avec l'augmentation de la population et la densification du noyau villageois.
Personnaliser l'enjeu: nous ne voulons surtout pas viser ou culpabiliser les individus. Nous pensons que cet enjeu est par nature collectif, ancré dans une tradition, et que les véritables actions doivent être collectives et entamées à la suite d'une discussion collective. Enfin, pour cette même raison, nous croyons que pour résoudre cette problématique, nous devrons être solidaires et prendre des mesures, notamment financières, pour aider les gens à transformer leur mode de chauffage principal.